Maestro Amministratore
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| Sujet: GRUPPI ❃ les différents groupes. Dim 11 Mar - 21:00 | |
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Les groupes sur Tesoros
Elle est douce, la terre, aux voeux des naufragés, dont Poséidon en mer, sous l'assaut de la vague et du vent, a brisé le solide navire. — HOMERE, L'ILIADE Nativi
Les autochtones. Malcesine est ce qu’ils ont toujours connu, et leurs familles se sont enracinées sur ce flan de colline il y a de cela plusieurs générations. Ils connaissent chaque ruelle et recoin de la ville, tutoient le postier, ont un café de prédilection où siroter leur premier espresso de la journée et s’appellent tous par leur prénom. Ici, il est virtuellement impossible de rester anonyme bien longtemps, et ces habitant·e·s le savent parfaitement.
Stranieri
Les étranger·e·s et touristes. Qu’ils viennent d’une autre ville italienne ou d’ailleurs, ils sont tous étiquetés de la même manière par les locaux : les « pas d’ici ». Certains se sont retrouvés à Malcesine un peu par hasard ; il y a les pièces rapportées, les voyageur·se·s séduit·e·s ou les âmes perdues. La majeure partie d’entre eux se compose pourtant des saisonnier·e·s : aux premiers rayons de soleil, lorsque les journées s’allongent et que le lac se réchauffe doucement, ils débarquent. On les repère dès les premiers weekends du mois de mai lorsqu’ils dévalisent la petite épicerie du centre-ville, prennent d’assaut les chambres de l’Aurora et arpentent le marché dominical avec application. Passée la sidération de découvrir que le réseau internet est ici quasi-inexistant, les enfants des nouveaux venus finissent par rejoindre les vacancier·e·s régulier·e·s et les adolescent·e·s locaux·ales pour profiter de la langueur italienne et se créer des souvenirs d’été.
Studiosi
Les érudit·e·s. Depuis les découvertes archéologiques récentes, aux limites de la ville, ils viennent des quatre coins du pays - et parfois de bien plus loin - pour profiter, eux aussi, de ces trouvailles historiques. Chercheur·se·s, professeur·e·s, étudiant·e·s ou expert·e·s, ces universitaires partagent une passion pour l’archéologie, bien entendu, mais également pour l’histoire de l’art, la littérature italienne ou l’anthropologie. Leur arrivée a bel et bien ébranlé le petit équilibre de la ville, qui s'ajuste difficilement à leur présence qui fascine autant qu'elle divise.
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