deep blue (teo)

CREDIT.

Teo Giacometti
maybe i'm looking for something i can't have

AGE — la vingtaine dépassée, vingt trois ans pour être exacte, la trace d'un sourire permanent sur le visage, il profite de sa jeunesse, il sait que ça dure pas éternellement. DATE ET LIEU DE NAISSANCE — rome, le treize mars, c'est un gars de la ville teo, il s'endort avec le bruit des voitures, il vit au rythme de la musique qui s'échappe des bars en dessous de chez lui. NATIONALITÉ — italienne, depuis des générations, il a le sang chaud, le ton qui s'emballe pour n'importe quoi. ÉTAT CIVIL — célibataire, jamais le cœur au même endroit, il tombe amoureux aussi facilement qu'un battement de cil. OCCUPATION — musicien, violon, guitare, piano ou même harpe, il a l'oreille musicale, le rythme dans la peau et la chance d'avoir des parents qui le soutiennent. GROUPE — stranieri. MOOD BOARD — [url=lienici]clique.[/url] (si vous en avez créé un et souhaitez le partager)

cose su di me.

QUALITÉS — souriant, beau parleur, organisé, audacieux, créatif, passionné. DÉFAUTS — impulsif, colérique, sarcastique, jaloux, impatient. PASSIONS — l'art, sous toutes ses formes. la peinture et ses couleurs, la photo, instant pris sur le vif, la musique, pour les touches du piano effleuré, le cinéma, le théâtre, pour ces acteurs qui vous mettent la larme à l'œil. il fait de tout, il joue de tout. SAISON PRÉFÉRÉE — l'été, sans hésiter. le soleil qui caresse la peau, les jambes des demoiselles découvertes, les torses dévoilés, les enfants qui se courent après dans la rue, heureux d’être exempté de devoir, ouais, l’été. FRUIT PRÉFÉRÉ— la fraise. LIEU FAVORI — la fontaine de trevi, pour jeter sa petite pièce, pour se poster dans une des rues autour et jouer de sa guitare. RÉPUTATION A MALCESINE — le petit fils de la défunte grand mère, venu pour régler les affaires d’héritage, on sait pas combien de temps il va rester, on sait juste qu’il est doué pour jouer du piano au bar du village et qu’il danse bien. AU VILLAGE DEPUIS — une semaine et trois jours.

vivere in città.

Son téléphone qui sonne, sur la table basse du salon. Une fois. Deux fois. Teo s’extirpe de son lit en grognant avant de faire quelques pas et d’enfin attraper son maudit téléphone. C’est le numéro de sa mère qui s’affiche sur l'écran. Il fronce les sourcils. Il ne l'appelle jamais. Ou rarement, quand elle a des choses affreuses à annoncer, parce que c'est plus pratique de se cacher derrière un combiné que d'avouer en face. D'habitude, pour des broutilles, pour les derniers comérages, elle préfère débarquer à  l'improviste, le surprendre dans les bras d'une quelque conque personne, le rabrouer en lui disant qu'il faudrait qu'il pense à se stabiliser. Parce que la vie est trop courte, alors autant qu'elle commence maintenant. "Maman ?" La voix à l'autre bout est faible, il l'entend à peine. Il lui semble distincter des pleures. "Explique moi". Il dit alors, d'une voix douce. Il sent qu'elle se calme, qu'elle prend une inspiration. Teo entend alors nettement sa voix. Chaque mots, chaque syllabes, tout. Semblables à un coup de poings. Il prend le temps de s'asseoir, se rend compte de l'ampleur de la situation. "On y va pour l'enterrement, mais tu dois rester là-bas, pour t'occuper de sa maison à Malcesine et..." Il n'entend plus. Il acquiesce mécaniquement. Bien sûr, il fera si, bien sûr, il s'occupera de ça. "Tu comprends ?" Il hoche la tête au combiné, murmure quelques mots, avant de raccrocher. C'est là-bas qu'il avait passé  la plupart de ses étés quand il était gosse. Il s'en voulait soudainement de n'y avoir pas passé plus de temps. Le soir même, sa valise était prête. Il ne partait pas longtemps, juste le temps de régler ses affaires. Le temps de s'attarder dans cette maison dont il n'avait plus que des souvenirs d'enfances, dans ces rues où il se voyait encore courir.

dimmi la tua vitta.

(we are family) il se redresse en entendant les cris de la chambre d’à côté. une chose est certaine, c'est qu'il ne s'y habituera jamais. le côté petite chose rose qui agite ses mains dans tous les sens, ça pouvait le faire. mais le bébé avait pris des allures de monstre. enfin, il entend la voix apaisante de sa mère, essayer de calmer l'enfant. teo aimait sa petite sœur, mais il avait quand même des limites. notamment concernant sa faculté à crier et pleurer n'importe quand. et à détourner l'attention des parents. même s'il doit reconnaître que ça lui sera utile plus tard, quand viendra heure de faire le mur et de disparaître.
(old school) le bulletin sur la table. le padre à les sourcils fronces, la madre, les points sur les hanches. ça sent pas bon pour teo. pourtant, il essaye. il fait du mieux qu'il peut, écoute en cours, entre deux blagues de gamin. il n'aime pas vraiment ça l'école, ou alors juste pour les copains. les matières ne sont pas amusantes, les profs l'agacent. il préfère faire le clown. Le seul cours où il se tient correctement, c'est l'option musique. il touche à tout. il aime tout. le prof le considère comme un génie, l'encourage dans cette voie. teo ne se voit qu'avec un instrument de musique dans les mains.
(goodbye my friend) malcesine. il connait surtout le village par sa grand mère paternelle. c’est elle qui l’accueille pendant les vacances, qui lui apprend à jouer du piano, à s’ouvrir au monde qui l’entoure. sa mère n’aime pas qu’il passe autant de temps là bas. il faut dire qu’elle n’a pas une bonne relation avec sa belle mère. l’été de ses douze. mémorable. surtout parce que c’est la dernière fois qu’il mettra les pieds là bas.
(autumn in rome) rome, il en connait les moindres rues, les moindres dédales. les pièges à touristes et les bonnes affaires. après avoir quitté l’école et s’être promis qu’il n’y retournerait pas de si tôt, il commença à jouer les guides touristiques. rien de bien sérieux. il prenait deux trois touristes, leurs faisait découvrir la ville avant de les quitter avec un « arriverdici ». ça suffisait pour payer le loyer de son petit studio.
(i hit the ground) l’amour. ah, l’amour. chose merveilleuse, enfin, il paraît. il l’a jamais vraiment connu, à part quelques amourettes adolescentes et les bras des étrangers de passage. des baisers échangés entre deux cours, des sorties au cinéma où on feint d’être fatigué pour passer son bras sur ses épaules, des promesses d’amour éternel, ou une évasion le temps de vacances. rien de sérieux. rien d’assez intense pour vous faire tomber amoureux. juste des moments légers sans prises de tête.
(let’s groove) ses parents lui ont donc fait suivre des cours de musique. il a commencé avec le piano, éducation perfectionnée avec sa grande mère. on passe ensuite à la guitare, rien de compliqué non plus. le violon, un prodige. si certain voit la musique tout en complexité, des partitions trop dures à déchiffrer, teo voit ça comme un jeu. un casse tête qu’il arrive à résoudre sans problème. il fait pas ça pour s’attirer une quelque conque gloire, non, il aime ça. il pourrait presque voir les notes flotter puis exploser et révéler leurs sonorités. et puis, c’est tout ce qu’il sait faire de ses dix doigts, le reste du temps, teo est extrêmement maladroit.
(kingdom dance) quand il n’était pas occupé à faire découvrir la ville, teo partait, accompagnait de quelques amis ou seul, armait de sa guitare ou de son violon, dans rome. il se postait, dans une rue touristique, souvent a un des embranchements de la fontaine de trevi. il jetait sa pièce, pour se souhaiter bonne chance avant d’entamer une mélodie rythmée. pas le temps pour la tristesse. il s’amusait à charmer les touristes, à essayer d’obtenir quelques pièces pour son vieux chapeau usé. il pouvait y passer des heures. généralement, ça s’arrêtait à la tombée de la nuit, quand les touristes repartaient. alors il rentrait chez lui, se changeait avant de prendre son poste de pianiste au bar du coin.
(mirrors) sa vie désordonnée aurait pu continuer comme ça encore longtemps. ça lui plaisait, même si ça ne ressemblait pas à grand chose. et puis, y’a eu l’appel. sa grand mère. sa mère qui lui disait que c’était à lui qu’elle avait tout légué, laissant deux trois bricoles à son père. c’était donc à lui d’aller à malcesine, de voir ce qu’il faisait de sa maison. mais il fait rien, il passe son temps à traîner dans la rue. à regarder le monde de la chambre à l’étage, celle qui a la petite terrasse. il devrait faire du ménage, peut être la vendre. mais il sait pas, il y arrive pas.

dietro lo schermo.

PSEUDO/PRÉNOM — emma.
PRÉSENTATION PERSONNELLE — bonjour, merci, au revoir (je suis pas très douée pour ça)  
FRÉQUENCE DE CONNEXION — au moins une fois par jour, je suis le genre à stalker  
AVATAR — joe keery.
COMMENT AVEZ-VOUS CONNU LE FORUM ? — partenariat et puis une chose en amenant une autre.  
MOT DE LA FIN —statistics.

jjjjjjjjjOOOJojOjoJOJOOOOOOOOOOE je l'aimeuh beaucoup EN TOUT CAS BIENVENUE DANS LE COIN