YOUNG GOD

pinterest.

LUCA SOLARA
if there's a light at the end, it's just the sun in your eyes (musique)

AGE — 23 ANS. DATE ET LIEU DE NAISSANCE — 5 AVRIL, NAPLES. NATIONALITÉ — ITALIEN, CHALEUR BRÛLANTE. ÉTAT CIVIL — SEUL. OCCUPATION — ETUDIANT EN BIOLOGIE CELLULAIRE, GLACIER AU GELATORIA AL PORTO POUR LES VACANCES. GROUPE — STUDIOSI. MOOD BOARD — CLIQUE.

cose su di me.

QUALITÉS — attentionné, altruiste, assidu, cordial, poli, bienveillant, honnête, doux, fidèle, aimant, rêveur, débrouillard, intelligent, humble. DÉFAUTS — lunaire, nerveux en société, taiseux, discret, (trop) observateur, cartésien, distrait, sensible, naïf, impatient, pudique. PASSIONS — le garçon se passionne pour tout, mais s'il a bien une chose qui le fascine plus que tout, c'est les sciences. doté d'un esprit cartésien, le môme ne croit que ce qu'il voit et ce qui a été prouvé. grand adorateur de la pop culture, luca a passé des heures et des heures devant des jeux vidéos, se fascinant toujours un peu plus chaque année. SAISON PRÉFÉRÉE — le printemps, quand la nature se défait de son manteau blanc de neige, quand la nature semble renaître. saison où tout est possible. FRUIT PRÉFÉRÉ— la pêche, synonyme de chaleur ambiante, soleil tapant. LIEU FAVORI — le bord de mer. pas plus de précision, parce que qu'importe où il y a la mer ou l'océan, luca est heureux. RÉPUTATION A MALCESINE — le gamin discret, réservé, qui ne parle pas beaucoup. apprécié par sa serviabilité à l'épreuve des balles, le garçon s'intègre doucement au paysage. AU VILLAGE DEPUIS — deux semaines. le coeur enivré par les paysages inconnus.

vivere in città.

pupilles rivées sur un livre, le garçon ne fait pas attention au monde qui l'entoure. il ignore les paroles de ses sœurs, l'engouement de ses parents et le silence religieux d'andrea. on va rejoindre lola, qu'avait dit le padre. parce que lola elle s'était envolée, loin. loin du cocon familial, loin de l'agitation et de la pourriture si caractéristique et enchanteresse de naples. un haussement d'épaules, un petit sourire. ça fera des vacances, qu'avait murmuré le gamin. départ prometteur, c'est ce qui s'annonçait. mais c'était aussi un départ précipité, pas le temps de terminer les recherches, pas le temps de terminer les études sur la maladie. et si j'crevais pendant le voyage ? c'était ça la première pensée du môme. seul au monde, précieux secret enfoui. secret qui ronge la tête, secret qui ronge l'épiderme, secret qui ronge petit à petit tout son être. mais un doux sourire est venu effacer ces pensées nocives en voyant le hameau devant lequel les solara avaient échoué. et si les retrouvailles avec sa sœur aînée furent heureuse, la découverte du village encore plus. iris curieux, avides de toute découverte. petite passage dans un café, liquide salvateur contre la fatigue constante, regards curieux sur sa personne. un nouveau touriste, qu'ils avaient dû penser. et ce brin de réflexion était véridique. les pieds qui foulent les rues pavées, tous les sens enivrés par l'inconnu. et à force de marcher, de déambuler dans les rues il y est arrivé. lago di garda. ce n'est pas la mer, ce n'est pas l'océan. mais c'est la chose la plus proche qu'il pourra trouver dans son italie nordique. toute l'italie avait été traversée, juste pour retrouver un peu de bonheur, l'électron manquant à l'épopée solarienne. lola.

dietro lo schermo.

PSEUDO/PRÉNOM — weasleys, léa.
PRÉSENTATION PERSONNELLE — vous m'connaissez déjà, achille rpz.
FRÉQUENCE DE CONNEXION — quotidienne.
AVATAR — nathan niehaus.
COMMENT AVEZ-VOUS CONNU LE FORUM ? — projet bazzart, puis c'mon dc.
MOT DE LA FIN — jvm. (@lola solara surtout toi)

dimmi la tua vitta.

(famille). un mot retentissant à ses oreilles, douce mélodie, valeur chérie et adorée depuis une vingtaine d'années déjà. parce qu'il y a toujours quelque chose de transmis dans une famille, peu importe sa forme. chez certains, il s'agit d'un tableau de monet transmis de générations en générations. chez les solara, loin de toutes ces babioles, c'est la misère qui se transmet. entassés à six dans un appartement miteux, mais c'est ce qu'on aimait. il ne s'en est jamais plaint luca, jamais n'a-t-il laissé une plainte s'échapper de ses fines lèvres. parce qu'il préférait être collé à son frère et ses trois sœurs, proches au possible, plutôt que dans une grande maison et tous si éloignés les uns des autres. jamais une seule dispute n'est venue rompre l'entente parfaite au sein du cocon, parents permissifs, enfants tolérants. parce qu'on prône le respect chez les solara, valeur prônée depuis des siècles au sein de cette famille. avec cela, l’honnêteté. pas de secrets entre ses membres, théoriquement. (elettra). cris poussés à seulement quelques minutes d'intervalles, troisième et quatrième enfants de la fière famille solara. ils ont toujours tout partagé. pas un seul moment sans qu'elettra ne soit pas dans le fond de la scène, peu importe les épisodes de la vie du brun. parce qu'elettra c'est bien l'une des seules femmes de sa vie. quoiqu'il ait pu se passer, luca était là. murmures rassurants, calmement des tremblements, doux tracés dans les cheveux. il est le seul à connaître les rêves de grandeur de sa douce électre, le seul à pouvoir peut-être oser clamer qu'il connaît la comète. il aimerait être honnête, lui offrir toute la sincérité qui est enfouie au fond de son corps. mais il ne peut se résoudre, il ne peut se résoudre à être la raison du malheur de son étoile. je suis malade, mots qu'on ne dit pas. mots tus, jamais avoués. (lola). il en est proche, secret admirateur de son travail depuis toujours. parce qu'il pouvait rester des heures éveillés luca, juste pour la regarder peindre, agiter les pinceaux sur une toile blanche qu'elle saccageait peu à peu, morceau par morceau. c'est aussi grâce à elle que la famille survit, sans son art qui sait ce qu'il serait advenu de la triste famille solara. parce que l'argent n'a pas d'importance dans leur vie, mais elle est la seule source stable pour une vie apaisée. vie dont ils n'ont jamais jouit, pas avant malcesine. pas avant de rejoindre la belle dans la campagne italienne, de traverser tout le pays dans l'espoir de meilleurs horizons. vacances impromptues qui tendent à se rallonger. parce qu'à chaque nouveau lever de soleil, luca il se demande jusqu'à quand ? si ces vacances sont le signe d'un renouveau pour le reste de sa fratrie, c'est le signe d'un destin plus funeste pour le garçon. loin de ses études, loin de ses recherches il ne peut pas travailler dans l'espoir d'un traitement. il ne peut nourrir l'espoir de ne jamais avoir à avouer sa maladie au reste de sa famille, peur amère de décevoir. parce qu'il sait que ce n'est pas de sa faute. mais déjà les études des trois enfants eurent raison du train de vie amélioré de toute la famille. alors comment oser leur avouer une maladie qui nécessiterait des coûts exorbitants ? ne pouvant s'y résoudre, le garçon préfère se taire et essayer seul. vaines tentatives qui tendent sur des échecs, les uns après les autres. (spleen et idéal). certains jours, tout est beau. tout est merveilleux, et rien ne pourrait aller mieux. parce que tout est déjà parfait. jus de nectarine qui coule dans la gorge, une goutte qui s'échappe et roule sur le menton après un gloussement face à cette douce bêtise, le visage baigné par l'astre solaire. les oiseaux qui chantent une mélodie enchanteresse. mais certains jours, loin du soleil aveuglant, il n'y a rien d'autre que la douleur oppressante, enveloppante telle une cocon de soie. parce que certains jours, tout est beau. mais pour d'autres, rien ne va. quelques spasmes qui agitent ses muscles, rares sont ces jours. avec eux un flot d'anxiété, noyade éreintante. pas de bouée de sauvetage à l'horizon, seul un nom pour tout expliquer. huntington. (www). maladie cellulaire que l'enfant étudie avec acharnement, sans que personne ne puisse l'expliquer. parce que s'il travaille d'arrache-pieds sur ses études c'est pour sauver les autres, oui. mais c'est pour se sauver lui-même avant tout. parce qu'il est seul, là-dedans. des anxiolytiques et anti-dépressifs avalés en balle, en toute discrétion. parce que personne ne doit savoir. il craint la chute, lointaine, si lointaine. mais terriblement prévisible. il tremble la nuit, parfois. se réfugie tel un enfant dans les bras d'elettra ou de lola, enfant perturbé il n'a jamais trop perdu cette habitude, se réfugier dans les bras de ses sœurs. mais cela devrait être l'inverse pas vrai ? la protection elle est réservée à andrea, braises ardente qui se heurtent au glacial de luca. il n'en est qu'à un stade primitif de sa maladie, le spleen n'est que rare. une ou deux journées dans le mois, pas plus. déséquilibre total qui entraînera une chute terrible, seul sans pouvoir se confier. parce que tous ont déjà tant sacrifier pour sa petite personne, rare est l'argent dans la famille solara. il ne veut pas handicaper tout le reste de sa famille avec des dépenses exorbitantes dans l'espoir d'un traitement, qui ne sera que temporaire. voué à la mort dans une vingtaine d'années tout au plus, le garçon voué à l'échec, quoi qu'il arrive. (amours et déboires). jamais le garçon ne s'est intéressé à l'amour, quelques relations dans son adolescence toute vouée à l'échec après un aveu. incapable de ressentir le moindre désir sexuel, le garçon a condamné nombreuses relations en l'avouant à ses partenaires. s'il se définit comme asexuel, cela n'a jamais été un problème au sein de la famille solara. enfant aimé et chéri quoi qu'il arrive, parents tolérants et aimants, luca n'a jamais subit de différence de traitement de ses parents ou du reste de sa famille. si l'entièreté de sa fratrie est au courant, peu de personnes le savent en dehors du cercle familial, enveloppe douce et protectrice. absence de sexualité assumée, pourtant c'est toujours difficile à avouer, condamnation instantanée d'une relation future. le garçon a ainsi laissé tombé les amourettes, préférant se concentrer sur ses recherches et le reste de sa famille. (rêves et contemplations). parce que luca il aurait rêvé d'être doté du talent artistique de lola, du caractère d'andrea, d'être aussi prodigieux qu'elettra ou même de l’insouciance de gaia. mais luca en a hérité tout le contraire ; un sens accru des responsabilités, un amour inconditionnel pour la pop-culture et un don pour les sciences. une sensibilité parfois à fleur de peau, humour douteux et enfant taiseux. pourtant, c'est dans une complaisance étonnante que le jeune garçon s'adonne à cœur joie dans son rôle qu'on pourrait qualifier de secondaire, loin de la comète prodigieuse qu'est elettra, loin du talent de lola. mais s'il fut diagnostiqué comme autiste enfant, il n'en est pas un moins ce qu'on pourrait appeler de nos jours, un geek. détestant cette appellation, le garçon reprend doucement quiconque l'emploie à son égard. douceur attachante, s'il y a bien d'une chose dont il est incapable c'est la méchanceté. choisissant de toujours voir le bon dans les gens, il refuse de n'être autre chose que gentil. parce que tout le monde vit des choses différentes, qui peuvent ou non expliquer un comportement particulier. mais il rêve aussi, parfois. il s'adonne à une douce nébuleuse. enfant, il rêvait de créer des films, il mourrait d'envie devant les films de steven spielberg. fut un temps, le garçon se destinait à une carrière dans les jeux vidéos, puis dans le journalisme. mais son envie de sauver les gens, sa dévotion sincère et totale, le poussèrent à poursuivre des études de médecine.