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 whole sheet of gold stars (lola)

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Lola Solara

Lola Solara
Messages : 234
Pseudo : cmbyn
Avatar : phoebe, blue comet
Occupation : artiste peintre en mal d'inspiration
Notes :

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MessageSujet: whole sheet of gold stars (lola)   whole sheet of gold stars (lola) EmptyJeu 12 Avr - 18:37


CREDIT.

Lola Solara
you make me feel like the universe runs through my veins.


AGE — vingt-six ans. DATE ET LIEU DE NAISSANCE — enfant de l'été, lola est née un dix-huit août au sein d'une ville labyrinthique et bruyante : naples. loin des beaux quartiers et de la dolce vita propre à la côte amalfitaine, lola porte la misère ouvrière dans le creux de ses entrailles, vote à l'ultra-gauche et attend de l'italie un frisson d'espoir et d'optimisme qui peine à éclore. NATIONALITÉ — italienne de ses boucles brunes à son teint hâlé toute l'année en passant par son vibrato tonitruant et son rire mélodique. ÉTAT CIVIL — lola, elle est amoureuse de l'amour. loin de se préserver, elle aime être amoureuse plus qu'elle n'aime l'être qui catalyse pourtant ses sentiments exaltés. l'amour, ça l'électrise. elle ne vit que pour sentir son palpitant se cabrer dans sa poitrine, tambouriner contre ses côtes et lui couper le souffle. elle attend la passion, les fous rires à trois heures du mat et les courses sous la pluie. elle a besoin de sexe débridé, d'engueulades brûlantes, de se comprendre d'un regard et de tout partager, tout découvrir, de s'opposer, de se compléter. lola, elle tombe pour un rien. les jolies voix la font vriller, les nuques la rendent dingue, un regard qui la déshabille l'enflamme et les sourires ... putain, les sourires ça la désarme. pour autant, lola n'a pas le coeur artichaut, le sien est plutôt entre ses reins et s'entête à papillonner jusqu'à vivre sa prochaine belle histoire. elle ne veut rien forcer, elle se donne sans réfléchir et se laisse guider par ses sens sur un chemin rarement écrit d'avance. elle n'attend jamais rien, lola, mais quand on la laisse pénétrer dans son univers elle aime vite, fort, mal sans doute, de la force destructrice de ceux qui, en s'embrasant, consument aussi leur entourage. et pourtant, elle est plus ou moins célibataire depuis des lustres, la comète. après la morsure douloureuse infligée par un ancien petit-ami peu scrupuleux à un palpitant écorché vif, mal armé contre les ruptures unilatéralement consenties (sic), lola s'est jetée à coeur perdu dans la peinture à la recherche d'un exutoire à sa douleur, fulgurante, et à sa colère, toute aussi présente. l'amour a été relégué au loin, remplacé par l'art et les bras accueillants de son meilleur ami devenu amant. depuis, lola s'éclipse dans d'autres draps, sans attaches, et pourtant, elles gravite autour du couple d'arthur comme un satellite, ou plutôt une météore vouée à s'exploser dans leur atmosphère. alors lola, elle est célibataire, elle n'est pas exclusive, mais elle n'est néanmoins pas seule : elle vit avec eux, fait l'amour avec eux, s'engueule avec eux, rit avec eux, partage leurs peines et leurs petites victoires et malgré la toxicité de sa présence constante de sangsue, elle persiste à s'immiscer de plus en plus profondément dans une relation en demi-teinte, laissant derrière elle des ruines dont elle n'a pas idée. OCCUPATION — lola est une artiste. non pas seulement parce qu'elle partage avec ces étranges spécimens de nombreux atomes crochus et des similitudes avérées, mais parce qu'elle vit de ses oeuvres. elle peint, lola. elle peint avec le coeur, avec l'âme qu'elle porte toujours par-dessus le corps et cette sincérité totale, plaît. assez pour qu'on s'arrache ses toiles, assez pour qu'elle se retrouve propulsée sur le devant de la scène trop vite, trop tôt, presque par erreur. lola, avec son coeur en charpie et sa jeunesse désinvolte n'était pas faite pour le succès et les dessous d'un univers luxueux qui n'a jamais été le sien. elle, c'est la gosse amoureuse d'art qui traînait au musée les mercredis après-midis armée de ses crayons, c'est l'adolescente qui dessinait sur tout, tout le temps et rêvassait en classe au lieu de préparer confortablement son avenir. et puis finalement, elle l'a eue, sa bourse. elle est partie pour paris des rêves plein la tête, a passé des années formidables sur les bancs de la fac avant de découvrir que le monde du travail n'avait rien à voir avec l'histoire de l'art. chez sotheby's, elle déchante jusqu'au déclic. jusqu'aux toiles et la liberté malgré un palpitant à la dérive. et puis ... et puis l'angoisse. le doute. la crainte qui la dévore, elle pourtant si solaire, loin des troubles qui assaillent : la peur d'être une une imposture, parfaitement illégitime, et puis la panne d'inspiration, la toile blanche. le vide après le tout, la pâleur déprimante du blanc après l'explosion de couleurs. parce que c'est son palpitant déchiré qui a suturé ses plaies à la peinture et maintenant qu'il est bardé de cicatrices presque solides, ses toiles lui semblent sans âme. dérisoires. elle attend d'être frappée par l'inspiration comme la foudre et cherche à combler le vide de son art par le plein de la belle demeure qu'un vieil excentrique amoureux de ses toiles (et sans doute d'elle, pauvre naïf érotomane) lui a cédé ici.COMMUNAUTÉ(S) — (optionnel) GROUPE — les érudits. MOOD BOARD — merci mon binôme d'amour. (si vous en avez créé un et souhaitez le partager)

cose su di me.

QUALITÉS — passionnée, hypersensible, tolérante, lumineuse, solaire, enthousiaste, bohème, libérée, bouillonnante, loyale, attachante, expansive, audacieuse, curieuse, sincère, énergique, intuitive, rêveuse, bornée, émotive, désinvolte, généreuse. DÉFAUTS — têtue, colérique, à fleur de peau, électrique, fébrile, bordélique, dépensière, narcissique, excessive, grande gueule, dépendante, dispersée, impulsive, distraite, rancunière. PASSIONS — la famille la famille, c'est sacré chez les solara. les solara, ils sont dans la merde génération après génération. chez certains on naît riche, chez d'autres on s'enrichit décennie après décennie et eux, ils ont la misère en héritage. chez lola, ça a toujours été minuscule, un logement social comme on en fait plein, identique à celui du voisin. on poussait les murs pour accueillir la nonna qui perdait la boule depuis que papy n'était plus là, on partageait une chambre à trois, à quatre, on entassait les mômes comme on pouvait en leur offrant une éducation libre et positive à la place des billets verts. y a pas une thune chez les solara, pas une, mais y a la richesse de l'âme, la plus vraie, la plus pure. papa et maman sont ouvriers, ils bossent dans la même usine de textile qui a manqué fermer au moins huit fois et se sont connus sur les bancs du lycée. maman est tombée enceinte à seize ans alors papa est resté et a travaillé d'arrache-pied pour assumer leurs erreurs. mais ils s'aiment encore, sans doute plus qu'aux premiers jours, avec la misère comme liant, la pauvreté en ciment. les solara, c'est finalement une jolie famille de cinq mioches, dans la dèche mais soudée. ils ne payent pas de mine, mais peuvent envoyer au tapis bien des familles ikéa. ils s'aiment, déjà, ils se respectent, ils se jugent pas et ne jugent pas les autres, d'ailleurs. papa, il te donnerait sa chemise même si elle est déguenillée, il a toujours un mot gentil pour les sans-abri, une pièce ou un café, un sandwich alors que lui, il a sauté deux repas. maman aussi, a le coeur sur la main. c'est celle qui invite les gamins esseulés à sa table, qui garde les chiards de tout le quartier et qui se plie en deux, en quatre, en douze pour que la génération de ses enfants s'en sorte mieux que la sienne. mais c'est mal compliqué, de couver une fratrie de cinq aussi bouillonnante. c'est la raison pour laquelle, lola, pétrie d'admiration et de reconnaissance, trop heureuse de vivre sans se priver, de se gorger de tout ce qu'elle n'a jamais connu, tâche de leur rendre la vie plus facile. elle est toujours en train de signer des chèques, de faire des virements, elle essaye de rendre au centuple tout ce que sa famille lui a offert, les couvre de cadeaux et d'attentions débiles, accumule les possessions matérielles dont elle finit par se débarrasser dans d'autres bras. finalement, ce sont les sorties qui lui coûtent le plus cher : lola, elle refuse de compter. elle veut profiter, elle veut vivre alors elle part en vacances sur un coup de tête, saute dans un train, un avion, un bateau, enchaîne les restaurants et les verres et collectionne des moments qui, elle le pense, seront à la fin bien plus précieux que tous les zéros du monde sur un compte en banque. l'art, qui rythme sa vie, qui guide ses pas, qui brille contre ses rétines malades, l'amour, le chaos des sentiments, le bruit et la fureur. et la beauté, malheureusement, qui capte trop bien son oeil d'artiste pour l'idéaliser jusqu'à ce qu'elle se retrouve épinglée sur une toile vierge. et puis le reste, lola se fascine pour tout, pour rien, incapable de détourner son attention trop longtemps de sa sainte trinité à elle. enfin, si lola exprimait toute sa trivialité elle répondrait : peindre, boire, bouffer, baiser. pas nécessairement dans cet ordre là. SAISON PRÉFÉRÉE — le printemps, l'éveil de la nature, l'été ensoleillé, les couleurs chatoyantes de l'automne, la mélancolie de l'hiver ... lola les aime toutes. FRUIT PRÉFÉRÉ— les fraises à croquer sans modération, les cerises à picorer entre les lèvres. LIEU FAVORI — sienne et la toscane en général. une région à couper le souffle qu'elle a découverte en couple et en vespa, les opales gorgées d'amour pour apposer un filtre sublime sur les villes et les collines, les pins parasols et les pierres ocres. c'est là-bas qu'elle aimerait vivre, si elle était capable de s'ancrer quelque part et d'y déployer des racines solides. RÉPUTATION A MALCESINE — l'illuminée qui attire les ennuis. où lola passe, le calme trépasse. artiste expansive et volubile toute de couleurs vêtue, elle a investi une vieille demeure trois fois centenaires de la ville avec l'intégralité de sa fratrie dysfonctionnelle, son meilleur ami français diva devant l'éternel et le mec de ce dernier, le flegme anglais dans toute sa splendeur. son auberge espagnole bruyante et brouillon recueille aisément tous ceux qui s'y pressent, les soirées s'y multiplient, les rires résonnent dans la nuit étoilée et putain, leurs descentes dans le bar de la ville sont mémorables. lola n'a rien contre les locaux mais l'inverse n'est pas tout à fait exact. surtout depuis que l'enfant du pays et sa famille lui ont collé un procès ravageur, l'imaginant en manipulatrice faussement ingénue forçant la main à un homme sénile jusqu'à recevoir en héritage sa plus belle maison ... AU VILLAGE DEPUIS — les habitants répondront des lustres ou encore trop longtemps mais ça fait à peine un mois que lola a posé ses valises et invité tout son joyeux bordel relationnel à investir avec elle le butin d'une guerre qui s'annonce coriace. ce qu'elle espère ? retrouver sa putain d'inspiration perdue, plongée dans cette bourgade sublime et romanesque.

vivere in città.

Dès qu'elle atterrit quelque part, à Naples comme à l'autre bout de la planète, c'est au bar que Lola échoue en premier. Mieux qu'un consulat, qu'une ambassade, c'est un refuge universel qui ne connaît ni les barrières de la langue ni les différences culturelles : n'importe où dans le monde, il y a l'effervescence d'une foule là pour s'amuser, un crachin musical plus ou moins minable pour accompagner la boisson et de quoi tout oublier jusqu'au lendemain. Lola, elle en connaît des bars, des pubs, des clubs, des aimants à bobos aux troquets glauques réservés à des habitués peu regardants, et à chaque fois qu'elle sent son moral en berne, c'est là-bas qu'elle se dirige. Dans un putain de bar, visant à putain de raccommoder son humeur jusqu'à retrouver la vraie. La pétillante, la survoltée, l'exaltée, celle qui vit (et rit) à gorge déployée, se fiche des regards et des convenances et boit jusqu'à danser toute la nuit et confier son existence entière à d'illustres inconnus. Ce soir ne fait pas exception à la règle. Lola a peint toute la putain de journée. Ou du moins, elle a essayé de peindre toute la journée, de sentir la magie opérer au bout de ses phalanges fébriles et de laisser son coeur saigner sur la toile jusqu'à ce que l'inspiration la prenne brutalement pour ne plus la relâcher jusqu'au lendemain.
Mais ça ne marche pas, et ça l'énerve.
C'est frustrant, de perdre ce qu'elle croyait acquis, facile, organique. Surtout sans ne rien avoir demandé. Lolita n'a jamais demandé à être une artiste cotée, à devoir vendre des tableaux et lire les critiques fucked up et dithyrambiques concoctées par une élite snob qui n'a manifestement rien compris à ses oeuvres. Elle n'a pas demandé à se coltiner les bourgeois ravis de l'inviter à leurs réceptions comme un soupçon d'exotisme et les entendre vanter les mérites de cette pauvre enfant de Naples, comme s'ils la titillaient on purpose juste assez pour la voir s'emporter dans le genre d'excentricité d'artiste qui anime une morne soirée. Lola, elle a toujours peint pour elle et seulement elle, comme une passion qui serait moins belle une fois monétisée mais il a fallu que princesse Arthur n'en fasse qu'à sa tête, estimant qu'un chagrin d'amour s'envolerait plus vite, chassé par le succès. Et maintenant, c'est sa putain de faute si son pinceau refuse de produire quoi que ce soit, si elle bouffe presque sa petite culotte de frustration et si elle passe son temps à repeindre les murs pour occuper des mains désœuvrées.
C'est la raison pour laquelle elle se trouve ici, si prompte à abandonner sa vie en jachère pour courir une nouvelle fois droit dans le mur. Noyée dans un océan de valises et une chemise d'homme constellée de peinture rentrée dans un pantalon étroit, Lola quitte le tacot minuscule pour embrasser la ville ... et laisser son flair la conduire là où l'action se passe. Caffe della rosa. Des vieux à la peau tannée lisent le journal en terrasse, les piliers de comptoir font déjà entendre leurs ricanements d'ivrognes et putain, Lola se sent chez elle. Loin du Paris d'Arthur, loin de Naples de sa jeunesse, loin de sa Sienne rêvée et du Rome enchanté de ses belles années, loin de tout ces lieux où elle incapable d'étendre ses racines. Déséquilibrée par le poids des sacs qui scient son épaule, Lola rive un regard distrait sur les papiers chiffonnées entre ses phalanges picorées de peinture. Le titre de propriété de cette immense maison encore inconnue ravagée par mille documents notariaux aussi soporifiques que son feu prof de maths et la lettre, pompeuse, d'un avocaillon à particules de Milan indiquant la procédure judiciaire à son encontre. La famille est du coin, la bataille engagée et elle est là, à promener son regard ingénu sur la vie, à imaginer les rêves et les espoirs des vieilles âmes qui lui jettent des regards circonspects et babillent déjà, ignorant sans doute qu'elle n'est pas tout à fait une touriste. Qu'elle parle leur langue. Lola fait fi des murmures sur son chemin, abandonne ses valises à l'entrée dans un bordel esthétiquement discutable pour venir s'accouder au comptoir, le plus naturellement du monde. Elle recherche le contact, ancre ses prunelles ambrées dans les siennes et placarde sur ses traits avenants un sourire atomique. — Bonjour, excusez-moi de vous déranger mais j'emménage ici et le taxi que j'ai pris à l'aéroport n'est manifestement pas du coin ... il est incapable de trouver l'adresse de la dimora dei fauni ? Le nom à la con fait frétiller la commissure de ses lèvres qui menacent d'engloutir le bar tout entier mais l'homme derrière le comptoir, lui, se fige. — Vous devez faire erreur, c'est une maison de famille, les Greco ne louent pas. Mâchoires serrées et regard assombri, l'homme ne déconne pas et Lola réalise ce que c'est, que de glisser un orteil dans un tel merdier : tout le monde se putain de connaît et il ne lâchera jamais, jamais, quoi que ce soit pouvant ruiner la mémoire de feu Salvatore ou irriter ses descendants. D'accord. Très bien. C'est ce qu'on va voir. Lola, elle n'aime pas jouer salement, contourner les règles et affûter ses charmes comme des armes, là où elle les aime chaleur solaire contre les épidermes. Mais, elle a pris environ trois trains et une bagnole pour arriver ici sur un coup de tête et n'entend aller nulle part. Alors elle glisse un coude sur le comptoir, colonise juste un rien l'espace vital de son adversaire, suffisamment pour effleurer son bras et déposer une paume amie sur la sienne, aussi douce que son regard félin qui supplie en silence. — Aw, pardon ... je connais bien les Greco, je suis arrivée au plus vite quand j'ai su ce qui était arrivé à Salvatore. Je l'aimais beaucoup. Bon, ce n'est pas tout à fait un mensonge. Elle connait effectivement les Greco, par le biais de leurs missives enflammées et elle aimait beaucoup Salvatore, c'est un fait. Un brave monsieur, un rien fantasque, trop dépensier pour son propre bien, mais une belle personne. Et si jamais ce brave barman pouvait connecter ses neurones et l'imaginer comme une cousine citadine éloignée, ce serait merveilleux. — Ils doivent m'attendre... Ou pas, vu qu'ils n'ont plus accès à cette charmante villa qui est sienne, du moins jusqu'à la fin d'un procès qui s'annonce aussi harassant qu'interminable. Lola papillonne de ses cils immenses et appuie juste un peu l'esquisse éplorée qui nimbe ses traits, jusqu'à ce qu'il bougonne et bon gré, mal gré, s'extirpe de derrière le comptoir pour enguirlander le chauffeur incompétent, hisser toutes ses valises à nouveau dans la voiture qui a eu la bonté de l'attendre (elle en a douté) et grimper à l'arrière, à ses côtés, pour la guider jusqu'à destination sous les babillages exaltés de Lola, jamais avare en sociabilité.

dimmi la tua vitta.

(bacon) Lola souffre de synesthésie totale, elle associe la musique, les tableaux, à des couleurs. Chez elle, tout n'est que sensations. Les objets, les mots, l'art, les gens. Tout lui inspire des couleurs, des sensations, une saveur éphémère sur la langue si présente qu'elle en devient parfois gênante. Elle a la sensibilité accrue des artistes et des filtres fantasmagoriques devant ses opales curieuses et le moindre élément de la vie quotidienne, le plus banal, le plus minuscule grain de poussière devient poésie, beauté, dégoût. Lola, elle a longtemps été raillée de ce don par les imbéciles de l'école mais n'a jamais baissé la tête, refusant de taire ce qui dansait devant ses prunelles et chatouillait ses narines. Sa couleur préférée ? Le jaune. Le jaune éclatant  de sa famille, celui qui sent la cuisine de maman et qui tinte comme un carillon lorsqu'ils pénètrent dans une pièce, avec une aura à l'énergie prodigieuse, presque orangée. Certains jusqu'à sa propre fratrie ne comprennent pas l'émotion qui la submergent lorsque sous ses yeux, ils se métamorphosent, électrisés par un jaune profond, positif, jamais entaché du vert billet ou du noir misère. L'amour, chez elle, est souvent bleu. Un bleu nuit, profond, majestueux, le bleu d'un ciel étoilé où elles se raréfient au mesure que la relation se délite. Et Lola, elle essaye toujours d'arracher ses propres étoiles pour les coller sur leurs voûtes célestes et les teinter d'argent comme le halo qui grandit toujours autour de ceux qu'elle aime, au fur et à mesure. Un halo argenté chatoyant, brillant, devenu gris souris, puis métal tranchant et glacé jusqu'à la rupture et la couleur béton. Y a que Leo qui a échappé à cette règle immuable. A chaque fois que le destin l'a placé sur sa route sans qu'ils ne s'effleurent réellement, Lola a été subjuguée par les volutes dorées qui s'enroulaient autour de ses bras, glissaient derrière sa silhouette. Il est toujours resté ainsi, même dans le rouge passion et le bleu amour : doré, presque divin, laissant sur ses lèvres le goût délicieux, éphémère, de la vanille des îles lorsqu'elle pensait à lui alors qu'enfouir son visage au creux de sa nuque diffusait l'odeur précieuse des musées où elle était tant entrée. Leo, il avait déjà la couleur de la famille et l'odeur de ce qu'elle préférait le plus au monde, tant de signes que Lola ne pouvait ignorer. Tant de signes qui l'ont pourtant perdue. Alors désormais, elle masque toujours ce don qui guide ses peintures, elle essaye d'ignorer ce qu'elle ressent d'invisible, d'impalpable mais de si puissant dans l'amour, et y a que ses meilleurs amis qui ont le droit de savoir que leurs sourires ont le goût des mûres sauvages. (basquiat) Lola, on a longtemps cru qu'elle avait des problèmes de vision et chez les Solara, impossible de consulter un médecin, sauf urgence. Alors on la rassurait, on l'écoutait, lui conseillait de noter toutes les sensations qui explosaient en elle comme si c'était normal, comme si elles allaient disparaître ou s'atténuer, une fois couchées sur du papier. Et ses frères et soeurs, alors minuscules mômes, s'imaginaient qu'elle se frottait trop les yeux pour apercevoir en permanence des étoiles et l'univers entier, les phosphènes. C'est les musées qui l'ont soignée, Lola. Parce que la synesthésie dans son quotidien, c'était pas facile, douloureux. Se balader dans les rues populaires de Naples, à l'abandon, c'était être harcelée des teintes de gris de ces gens tristes au goût de cendre, du marron des maladies et des silhouettes famélique à l'odeur de pomme rance et puis surtout... le noir ténèbres qui prend aux tenailles et coupe le souffle devant les caïds de quartier qu'ont rien à perdre, puisqu'ils n'ont jamais rien eu. Ceux qui ont l'âme si nécrosée qu'elle a déjà commencé à se décompenser en lambeaux dans une odeur de boue, amère à en vomir. Les musées furent son placebo. L'explosion de couleurs si forte, tellement plurielle qu'elle envahit tout l'espace, gonfle le coeur d'une frénésie nouvelle, d'un espoir léger avant de se taire d'elle-même devant tant d'oeuvres, tant de beauté, tant de poésie. (botticelli) En grandissant, Lola aurait aimé devenir critique d'art et écrire sur tout ce qui déclenche et entretient en elle une beauté à noyer ses prunelles sous une marée de sel. Mais Lola, elle n'est pas dotée d'une jolie plume au bout de ses phalanges, elle a l'émotion tatouée sur le coeur mais pas sur la pulpe de ses doigts et elle est incapable d'enrober ses syllabes de mots qui font sens. Elle manque d'une éducation prestigieuse dès l'enfance, de rigueur, de patience. Elle manque de tout et c'est ce qui l'empêche d'exprimer convenablement ce qu'elle ressent, dans la synesthésie comme dans le reste. Elle est souvent frustrée par les limites des mots, qui disent peu, trop, mal, elle, elle voudrait seulement s'exprimer en dessins, en tableaux, en gestes, en baisers volés et en caresses fugaces, en cris rauques et en pleurs déchirants parce que putain, ça lui semble plus vrai. plus facile aussi.

(cézanne) Dans sa légende personnelle contée par tous ces nantis lorsqu'ils évoquent le nouveau tableau accroché au-dessus du canapé, on insiste toujours sur son origine sociale. Sur sa pauvreté, un mot affecté, qui transpire un mélange de pitié et d'effroi et Lola, c'est toujours le moment où elle tape un scandale qu'on lui pardonne (une excentricité d'artiste, qu'ils pensent), où elle éructe, renverse délibérément sa boisson sur un tapis à cinq mille euros ou tourne les talons dans une tornade qui n'épargne jamais un vulgaire bibelot. C'est pas d'être réduite à une misère qu'elle a connue, qui l'agace. C'est cette corrélation nauséabonde entre richesse et bonheur et leur proportionnalité inversée. Parce que putain, Lola elle a été heureuse. Plus heureuse que tous ces bourgeois péteux qui ont grandi écrasés d'obligations, qui peinent à s'exprimer sans un vocabulaire appris par coeur, hypocrite et inutile, qui s'encagent dans des mariages sans amour et se trompent à tour de bras avant de pondre des mômes trophées... Ouais, elle aussi, elle peut les juger en retour et elle est sans doute aussi peu dans le vrai qu'ils le sont à son égard. Parce que Lola, elle est fière d'où elle vient. Elle est fière de sa famille qui lui a donné tellement, mais tellement plus que des toilettes prodigieuses ou des gadgets inutiles. A ses yeux dénués de concessions, rien ne compte plus que son foyer, que tous ces êtres unis par des liens invisibles qui sont comme une extension de son âme et dont elle ressent en plein coeur les joies et les peines. Ses héros, ce sont ses parents. Des gens forts, courageux, qui ne se sont jamais laissés abattre par un travail exténuant, par une famille trop nombreuse, par des moyens inexistants, la mesquinerie des uns et la condescendance des autres. Ils sont dignes, dignes et plein d'espoir, toujours aussi jaunes malgré tout, malgré les coups et la vie qui parfois n'épargne pas. (chagall) Chez les Solara, on a toujours cru à la parentalité positive sans savoir pourtant ce qu'était cette nouvelle mode pour bobos sans problèmes. Mais le non n'a jamais existé. Sans doute pour ne pas ajouter à un monde étroit, quelque part entre un ascenseur social en panne et un appartement minuscule, des limites intangibles qui ne soient pas seulement physiques. Lola n'a jamais été interdite de faire quoi que ce soit et c'est ce qui a causé les fondations de sa personnalité facile, ouverte et tolérante. On ne l'a jamais empêchée de se coucher très tard pour s'entraîner sur le vieux synthétiseur donné par la vieille dame du dessus même si ça faisait du bruit et qu'elle était particulièrement nulle, on ne lui a jamais dit non pour lire à table, pour jouer dehors et s'éloigner malgré les dangers, pour manger des légumes ou finir son assiette, on ne l'a jamais engueulée à cause de ses notes en français ou en maths, on n'a jamais rien dit sur sa manie de dessiner partout même sur les murs et de sa soif d'évasion. Lola comme le reste de sa fratrie s'est élevée grâce aux valeurs de ses parents. Des valeurs inculquées par la permission au lieu de l'interdiction et démontrée par des gestes plutôt que des mots. Parce qu'un môme, c'est pas stupide et ça cherche la reconnaissance, l'assentiment parental. Alors ça reproduit, à son échelle minuscule, leur comportement. Et comment vriller face à des parents toujours calmes, confiants dans un avenir incertain, toujours prêts à tendre la main vers tous ceux qui en avaient besoin, à accueillir les uns et les autres, à manifester, à aider, à donner sans chercher à recevoir en retour. Chez les Solara, la règle d'or a toujours été celle-ci : ne juge pas une existence que tu ne vis pas et traite les autres de la façon dont tu aimerais être traitée. On a jamais répondu à la violence par la violence, au mépris par le mépris, la loi du talion est inconnue d'eux et parfois, Lola, ça l'énervait. Elle si rancunière détestait rester de marbre face aux attaques puériles de la cour de récré de peur de décevoir papa. Elle était parfois frustrée de se sentir obligée de partager son goûter avec Maria qui l'avait oublié et pleurait alors que Maria n'était rien d'autre qu'une sale peste qui essayait de lui faire des croche-pattes dans l'escalier. Mais Lola a toujours apprivoisé le volcan en elle, si bien qu'à l'âge adulte, il a explosé et n'a jamais cessé son activité interne et ses éruptions spontanées, imprévisibles. Lola, quand de fille cool elle devient petite conne, elle se rattrape toujours. Plus tard. (dali) Lola n'est ni brillante, ni consciencieuse et sa scolarité a été à son image : désinvolte, chaotique, inconstante. Incapable de se concentrer sur ce qui l'ennuie, elle peine à s'intégrer dans un système autoritaire, loin des préceptes qui ont régi son enfance et son foyer et se moque bien de récolter des notes jugées minables. Lola, elle a compris très vite que sa valeur ne se résumait pas à une échelle de chiffres et qu'être douée à l'école ne voulait pas dire grand chose. Consciente qu'elle n'irait jamais à l'université, le rêve de ceux qui ont des moyens ou des cerveaux de tête d'ampoule, elle se montre paresseuse jusqu'au lycée où finalement l'offre de matières péri-scolaires la charme. Lola, elle est toujours aussi peu attentive mais elle pratique le théâtre, le dessin, la peinture, le piano, découvre la guitare et la chorale, la culture et le montage vidéo. Elle s'essaye à la danse, à la gym, au tennis, au volley, elle est de tous les clubs et n'hésite jamais à sécher des cours qui l'ennuient pour rejoindre l'un de ses ateliers qui se chevauchent. Motivée par tout ce qui lui permet de s'exprimer, quel que ce soit le vecteur (elle a même participé au modèle miniature des nations unies) c'est son dossier extrascolaire qui lui ouvre le droit à une bourse artistique qu'elle n'attendait plus. C'es son frère qui l'a inscrite dans son dos, presque contre son gré, en envoyant certains de ses collages et une lettre à la sincérité désarmante, touchante, à fendre les coeurs. Et Lola a été la première surprise en recevant de quoi étudier à l'école du Louvre. Si elle espérait l'équivalent des Beaux-Arts, elle a rétro-pédalé au dernier moment en choisissant une matière plus théorique : l'histoire de l'art qui la fascinait depuis toujours. Y a pas besoin de cours pour apprendre à faire ce qu'on aime, lorsqu'on n'en attend rien et Lola n'avait besoin de personne pour gribouiller gaiement sur n'importe quel support. Alors que son inculture cuisante nécessitait sans doute les professeurs les plus émérites pour être soignée. (degas) C'est à Paris qu'elle a réellement éclos, Lola, comme si jusqu'à présent, elle ne respirait qu'à moitié ou ne vivait qu'en teintes ternies par la grisailles de son nord natal. Elle s'est émancipée, en découvrant en elle des ressources invisibles jusque là, en sentant dans ses veines un fluide brûlant, contagieux, qui brûlait du champ des possibles. Épanouie, Lola appelle quotidiennement ses parents de sa voix vrombissante, surexcitée, pour leur conter tout ce qu'ils manquent ici. A Paris, Lola se découvre dans toute sa complexité, elle délie les chaînes autour de sa personnalité colorée, tapageuse, expansive, et refuse les filtres et les murs devant elle malgré un français plus qu'approximatif aux prémices. (delacroix) Paris, c'est la ville des premières fois, des insolites et des expériences qu'on chérit. La première fois que Lola se plaît à rester assise toute une foutue journée sur un banc d'amphi inconfortable, la première fois que ses notes ne sont pas désastreuses et qu'elle ne s'en fiche pas. C'est aussi la première fois qu'elle se sent aussi affirmée, bien dans sa tête, bien dans son corps, comme si tous les nuages étaient restés verrouillés au-dessus de Naples. Paris, c'est les premières tenues colorées et la naissance du bordel chaotique qu'est son style vestimentaire, c'est la découverte de la bouffe vegan et la conviction que c'est ce qu'il y a de mieux, c'est aussi les premières fois lascives et les découvertes hors des carcans, c'est les premières manifestations et l'envie de s'engager pour tous ceux qui n'ont pas assez de voix afin d'être entendus, c'est les premiers musées au-dessus des mots, les premiers amis qu'on fréquente par affinités et non par commodité parce qu'ils sont là, voisins de palier, de classe, de lycée. C'est les premiers coups au coeur bien vite remplacés par les premières victoires. C'est finalement la déconstruction pierre par pierre du fantôme en demi-teinte que Lola pensait être et la découverte des trésors dont elle recelait sans le savoir.

(gauguin) Lola, elle a toujours travaillé pour aider ses parents. Elle a passé des journées derrière une caisse pendant toute son adolescence, a gardé des enfants, tondu des pelouses et même flirté avec les limites de la dignité en répondant à des annonces en ligne particulièrement étranges afin de s'assurer des extras à petit prix. Elle a toujours appris à taire ses désirs profonds, à se travestir pour l'argent non pas comme une matérialiste aux dents longues, mais pour aider sa famille à maintenir la tête hors de l'eau. Aussi, Lola a eu du mal à trouver sa voie, à faire la différence entre un travail qui lui assurerait de quoi soutenir ses parents et une passion qui la transcenderait. Elle avait pourtant bien commencé, Lola, galeriste dans un sordide squat parisien, à tenter d'attirer le hipster jusqu'à elle en faisant le trottoir comme la première prostituée du coin. C'est là qu'elle a passé toutes ses études, la majeure partie de ses soirs et de ses weekends, à rencontrer des artistes sans une thune mais formidables, à se créer un réseau à son image : hétérogène, bruyant, dissonant. Elle a squatté chez nombre d'entre eux, a couché avec certains, en a aimé un ou deux. Et puis, Lou est tombée enceinte et a dit que c'était fini les conneries. Qu'elle ne pouvait pas continuer à perte maintenant qu'elle allait devenir mère d'un gamin au géniteur ... inconnu. Elle a fermé la galerie, oublié son rêve derrière les pires bassesses du capitalisme qui t'oblige à tout sacrifier pour pouvoir bouffer et Lola est retournée derrière une caisse, le coeur en miettes face à cet abandon en bonne et due forme. (giotto) Et pourtant, elle a fait exactement la même chose à sa sortie d'université, oubliant ce qu'elle désirait réellement derrière le besoin pressant de travailler, de réussir, de commencer à avoir des rentrées d'argent une fois sa bourse envolée. Lola tenait surtout à prouver à ses parents qu'ils ne s'étaient pas sacrifiés pour rien, qu'elle allait réussir, elle la gamine passionnée partie de si bas. Alors elle a accepté l'offre de Sotheby's à Rome, après un stage ennuyant à en crever et effectue un job bureaucratique, sans âme, visant à expertiser des oeuvres d'art qui ont tellement plus de valeur que n'importe quel billet vert que parfois, l'idée de les enlever pour les offrir à un musée lui chatouille l'échine ... Au début, c'est dur, c'est frustrant, Lola est toujours sur la défensive et puis finalement, la sensation de faner dans un milieu inopportun fond lorsqu'elle rencontre Leo et découvre un bonheur rarement ressenti, comme une évidence.

(hopper) Pendant deux ans, Leo a composé son équilibre. Jeune, tout juste diplômée, dispersée dans une colocation brouillonne et perdue dans un job qui ne faisait pas sens, Lola a retrouvé une forme de légèreté dans une relation différente, qui fonctionnait justement car ils se moquaient bien des codes. Avec lui, elle apprend à isoler son travail de sa vie personnelle, savoure l'art comme une passion loin des murs étroits de Sotheby's et surtout découvre la beauté de l'amour à nu, qui ne dissimule rien. Elle a jamais rien caché, elle, et pourtant elle n'a jamais eu l'impression d'être aussi elle-même que sous son regard à lui. Comme si elle voyait plus loin que ses allures lunaires, que ses sourires immenses et ses éclats de rire tonitruants, rocailleux, comme s'il pouvait percer sa peau d'opaline et lire jusqu'à l'âme. Lola, elle a réalisé grâce à Leo qu'avant, elle n'était qu'une version incomplète d'elle-même, en couple. Une facette seulement du kaléidoscope qui la compose par crainte d'être trop, sans doute, par méfiante peut-être. Par besoin de plaire, probablement. Peu importe les foutues raisons, c'est comme si on lui avait ôté un voile opaque de devant ses prunelles et un poids écrasant dans sa poitrine qui l'empêchait de battre la mesure. Avec Leo, elle a brûlé toutes les étapes, écouté personne et encore moins les rabat-joies qui lui disaient de prendre son temps, de réfléchir, de ne pas agir comme d'habitude (sur un coup de tête, quoi). Mais Lola, elle n'en a toujours fait qu'à sa tête alors elle a foncé droit dans le mur, gaiement. Avec l'illusion que ça durerait toujours parce qu'ils ressemblaient à s'y méprendre aux héros débiles des comédies romantiques, ceux dont ils se moquaient en réinterprétant certaines scènes désastreusement mièvres. Lola, elle a emménagé chez lui en un battement de paupière. Elle a abandonné tous ses meubles derrière elle et les trois quarts de ses affaires chez Emmaüs et a débarqué dans son univers avec ses toiles vierges ou achevées, son odeur sucrée et ses touches de jaune. Elle a dit oui, aussi, au bout de six mois, avec l'impression que son coeur entier était un ballon de baudruche et qu'elle allait s'envoler plus haut que les étoiles de Van Gogh s'il ne l'étreignait pas plus fort, Leo. Lola a vécu l'intensité de leur relation au centuple, elle n'a pas vu le point final s'approcher silencieusement dans une ombre ténébreuse pour mieux l'engloutir toute entière. Elle n'a rien compris, la môme, n'a pas voulu comprendre face au mutisme de son amour. Elle a fourré l'essentiel dans une valise à la hâte, la vue déformée par ses larmes et abandonné le reste dans le cimetière des amours. Leo, il n'a fourni aucune explication comme s'il ne pouvait pas expliquer ce qui se passait à l'intérieur et ça l'a rendue dingue. Comment un amour aussi envahissant en elle, qui grignotait toue la place libre et étincelait même dans les recoins les plus sombres pouvait s'être fait la malle, chez lui ? Comment leurs sentiments pouvaient s'affronter aussi férocement, aux antipodes ? Lola, qui ressent tout au centuple, en a eu le coeur brisé en voyant l'aura de Leo, dorée comme le bronze des statues, virer au pourpre en lui laissant le goût métallique du sang et de la poudre sur la langue. Elle lui en a voulu, longuement, notamment de n'avoir jamais cessé de l'aimer. De tous les comparer à lui, de quantifier ses sentiments sur l'échelle Leonienne, l'échelle de la passion la plus brute, entière, celle qui ne se commande pas et les fait s'enfuir sur un coup de tête à l'autre bout du monde ou se mener une guerre sauvage pendant des heures. Et y a rien qui valait le coup, face à ça. Elle refuse de se compromettre, d'accepter d'aimer moins parce que c'est la norme, de se contenter des sentiments tièdes que recherchent les autres, l'amour mature, celui qui amène sécurité et stabilité là où Lola ne veut que brûler et se consumer. (kandisky) Lola n'a jamais eu le chagrin digne, celui des héroïnes tragiques devant lesquelles on tombe à genoux. Elle, elle a la tristesse corrosive, colérique. Elle est de celles qu'ont besoin de détruire pour surmonter une douleur trop forte pour être absorbée et la gosse, n'avait rien sous les mains. Plus d'appart, plus rien que le contenu d'une valise et des toiles vierges sous le bras. Elle a appelé son meilleur ami, la gorge obstruée de sanglots rageurs, et il l'a accueillie à bras ouverts, nimbé de son vert sapin, celui qui a la couleur d'espoir et qui sent l'odeur réconfortante du beurre chaud et du marshamallow grillé. Alors Lola, faute de mieux, elle a saccagé les toiles blanches. Elle a peint des jours durant, enfermée dans un mutisme chaotique et destructeur, refusant de voir quiconque, d'aller travailler, de se saper, même. Son coeur s'est mis à saigner de la peinture et de la poésie et elle a produit, à profusion, au coeur d'une énergie créatrice frénétique, presque à l'image des surréalistes qu'elle aime tant. Elle a peint l'amour déçu et la rancune acide, les regrets et l'envie d'en n'avoir aucun, elle a peint les sentiments ébréchés et l'ego en miettes, encouragée par Arthur qui la fournissait, la consolait, l'enguirlandait parfois, lui si peu habitué à la voir ainsi. Misérable. Fébrile. (klimt) Ce sont ces tableaux-là, qui l'ont propulsée de nada à prada. Des toiles qui puent la détresse sur lesquelles est cloué son putain de palpitant. Lola, elle n'a pas voulu les vendre. Elle s'est arc-boutée, munie du non ancestral, primitif, celui qui refuse de prononcer d'autres syllabes et puis c'est finalement Arthur qui a effectué les premières transactions dans son dos, avec ses amis hauts placés, lui le comédien socialite. Lola a manqué l'égorger et vraiment, elle aurait pu et puis finalement, elle a seulement décidé de le remercier. D'avoir été un ami prodigieux, depuis toujours et surtout maintenant. Pourtant, Arthur ne sait pas. Il ne sait pas pourquoi c'est si dur de se séparer de ce qu'elle a enfanté dans la douleur. Y a pas que son coeur amoché au milieu des éclats de la peinture, y a aussi sa chair meurtrie. Parce que Lola, elle était enceinte. De lui. Elle ne le savait pas, assez peu préoccupée par les fréquences de son cycle et capable d'oublier la pilule deux à trois fois par mois. Elle l'a appris quelques semaines seulement après leur rupture et c'est comme si son corps tout entier avait décidé de combattre la dernière parcelle de lui qui subsistait en elle en recrachant violemment le fruit de leur amour. Lola, elle a eu mal. Pas seulement physiquement, elle en a eu mal à l'âme parce que ce bébé, elle le voulait. Elle s'imaginait déjà le serrer contre son sein, embrasser sa peau tendre et détailler longuement le rose saumoné qui aurait couru sur son épiderme jusqu'à briller au fond de ses prunelles immenses. Mais son corps n'était pas d'accord, il ne voulait pas être faible comme elle alors il a combattu l'envahisseur jusqu'à le forcer à abandonner, à partir de ses terres qui ne lui appartenaient pas et Lola, elle imagine tout le temps la silhouette de cet enfant schrödinger, qui aurait pu être mais n'a pas été. Bien sûr, il a ses traits. Les traits de Leo, qui ne l'a pourtant jamais su. (magritte) Lola, elle a essayé de lui dire. Par correction. Pour être une fille bien et n'avoir rien à se reprocher. Malgré la rancoeur, malgré la colère et ses sentiments ambivalents, elle lui a écrit. Une fois, deux fois, dix fois. Elle a ouvert son coeur et l'a pressé sur du papier mais jamais rien de bon n'en est sorti. Chaque essai était moins poignant que les précédents, chaque lettre devenait de plus en plus plate, convenue, protocolaire. Ses Leo devenaient des Cher Léonard à en gerber. Les métaphores finissaient rayées rageusement et elle n'a jamais su comment lui avouer sans risquer de le blesser. Alors Lola, elle a jeté tous ses essais, tenté le texto classique et puis, celle qui ne gardait aucun secret a décidé de porter enfin ce fardeau. D'en découvrir le poids harassant, constant, qui grandit avec les années au lieu de s'alléger. Lola, elle a porté leur enfant et il ne l'a jamais su. Lola, elle l'aurait même gardé sans ne rien lui demander, si elle avait pu.

(matisse) C'est l'Art qui l'a sauvée des serres de ses propres sentiments dévorants et c'est à lui qu'elle consacre sa vie, depuis, comme avant. Lola est devenue de ces artistes à la mode qu'on s'arrache, dont on achète les toiles pour s'en vanter devant ses amis moins fortunés et qu'on invite à toutes les soirées branchées. Si elle a toujours détonné dans un monde auquel elle refuse d'appartenir pleinement, elle réalise un peu amèrement que c'est justement la raison pour laquelle elle est une attraction à la hauteur. Elle est tellement spéciale, si sauvage et spontanée, pleine de débordements affectifs et dotée d'une verve ... charmante, si honnête ! Lola, ça la fait rouler des billes à chaque fois mais hé, y a de l'alcool et de la bouffe gratuite, de belles personnes avec lesquelles s'amuser et de quoi nourrir ses narcisses alors ça lui va. (michel-ange) Lola a un sacré penchant pour la bouteille. Depuis ... well, toujours. Elle a l'alcool social, festif, tapageur et sensuel, parfois ombrageux et surtout, elle se targue de posséder en elle le Graal : l'alcool créatif. L'ivresse de la vodka ou la folie de la tequila ont toujours été tant de remèdes à la panne passagère d'inspiration : sauf cette fois. Mine de rien, difficile de remporter un concours de comptoir de bar face à Lola, en dépit de ce que son minuscule gabarit pourrait laisser songer. (miro) Sans être naturiste, elle a une fâcheuse tendance à se promener peu ou pas vêtue dans l'intimité. Les vêtements l'ont toujours plus ou moins encombrée et elle ne se sent jamais plus à l'aise que vêtue d'un t-shirt et d'une culotte, les pieds nus foulant le parquet ou encore en sous-vêtements désirables dans lesquels elle se sent jolie. Lola déteste tout ce qui l'entrave et considère les chaussures comme l'oeuvre de Satan et les soutien-gorges comme l'objet de l'instrumentalisation de la femme. Elle, elle aime les jolies poitrines (surtout la sienne) et retire sa lingerie dès qu'elle est à la maison. Il lui arrive de peindre presque nue d'ailleurs et de conserver sur son épiderme des constellations colorées pendant de longues heures, surtout avant un rencard : Lola, elle trouve ça érotique. Comme un chemin de traverse sur sa peau dorée. (monet) Lola a beau entretenir une relation fusionnelle (et pour le coup, presque sans nuages) avec l'art, elle peine à acquérir des oeuvres. Tant par incapacité psychologique à dépenser autant alors que toute sa famille trime à l'usine que par volonté criante de ne pas monétiser ce qu'elle aime tant, convaincue que l'argent ne ferait que corrompre sa passion et la rendre moins jolie. Aussi, elle ne possède rien si ce n'est une oeuvre de Roy Lichtenstein offerte par Arthur lors de sa crémaillère et un Pollock, qui trône dans cette grande maison locale qu'elle n'a jamais demandée. (munch) Lola, elle aime faire croire qu'elle est élusive, insaisissable mais c'est une putain de connerie et tout le monde le sait, après quelques temps à la côtoyer. Si tu veux l'avoir, tu l'as. C'est aussi simple que ça et elle n'est farouche que dans les mots, comme un clébard qui aboie mais ne mord pas. Parce que l'artiste inflammable, elle souffre d'une forme légère, bénigne, de dépendance affective. Elle s'attache trop vite, recherche toujours la compagnie d'un entourage qu'elle colonise comme une sangsue et se plie en quatre, en douze, en mille pour te plaire, te conserver près d'elle. Tu lui donnes une phalange et elle s'accroche à ton bras. Elle est comme ça. Elle a soif pas nécessairement d'amour, mais d'affection, d'attention. Lola a besoin qu'on la regarde, qu'on la remarque, elle a la séduction organique, qui n'a même pas besoin de s'exprimer. Ses os irradient d'eux-mêmes, son regard lascif ne ment pas et encore moins les sourires de chatte paresseuse, en coin, qu'elle te lance d'un air ravageur qui n'a pourtant pas l'air d'y toucher. En amour, Lola ne dit jamais non. Elle est oui, toujours oui, la panthère aux canines pointues se fait chaton, se love sur les genoux et ne les quitte plus. Chez elle, l'amour se fait évasif, il ne prend plus, alors elle se contente des flirts inconséquents, des histoires qui ne durent pas vraiment et persiste à se donner trop, trop vite dans une liberté totale qui ressemble (mais ressemble seulement) à une liberté d'artiste, ces gens à qui on imagine toujours une vie trépidante et décadente. (rembrandt) Lola milite fermement pour l'égalité des sexes et regrette que l'art soit un milieu majoritairement masculin, avec toutes les dérives que cela implique. Elle n'est pas (plus...) de ces feminazis hystériques mais rejoint celles et ceux qui pensent que l'égalité serait profitable à tous. Aussi, si elle déteste les pressions qui pèsent sur les femmes et leur représentation dans les médias, elle reconnaît celles que les hommes subissent aussi, dans une course sinistre à l'hyper-masculinité qui les amène à nier leurs émotions comme les filles leur estime d'elle-même. Légèrement touchy sur le sujet, il est bon d'éviter d'employer avec elle toute expression débilitante telles que "chialer comme une gonzesse" ou "courir comme une fille" ou pire encore, de siffler comme un gros lourd dans la rue en pensant qu'il y a quelque chose de flatteur là-dedans, sous peine de se voir atomisé dans la demi-seconde. Impliquée auprès de deux associations, elle milite régulièrement et le reste du temps, affiche fièrement son engagement sur des t-shirts à message qu'abhorre les milieux dans lesquels elle gravite ou des pins qui trônent un peu partout et surtout sur ses vestes. (turner) Lola est une fille à filles. Elle se lie facilement, loyale et sociable en dépit de ce que semble affirmer son visage plutôt fermé lorsqu'elle oublie par mégarde de sourire. Désastreusement proche de sa bande de copines, elle ne fonctionne jamais mieux qu'en groupe et apprécie plus que de raison les virées entre nanas, refusant de devenir de ces filles qui oublient le reste du monde dès qu'elles sont en couple ou au zénith de leur carrière ou ... les deux. Lol est loyale à l'extrême, si elle appelle sa famille quotidiennement et se rend à Naples aussi fréquemment que possible, elle agit de même avec tous ceux qui ont un jour pénétré sa vie sans la quitter avec fracas. Lola, c'est la nana qui prend des avions pour aller voir des anciens amis avec une aisance certaine, c'est celle qui t'appelle comme si tu l'avais vue hier et qui rompra pas les liens, jamais. Elle a le coeur aussi solide qu'une éponge, capable de gonfler sans jamais ne rien rendre. (van gogh) Étourdie, brouillon et généralement fort peu organisée, Lola a pris l'habitude de se balader sans cesse avec un carnet (jaune, bien sûr) où se mélangent pêle-mêle des essais d'écriture un peu nazes rapport à sa synesthésie, des listes de courses ou de trucs à accomplir, des mémos divers et variés et des tentatives de se confier sur papier, expérimentées souvent sous substances. Heureusement pour elle qui les égare régulièrement, lire ses pattes de mouche est un exploit assez rarement accompli. (de vinci) Comme si sa vie n'était pas suffisamment chaotique comme cela, Lola a eu la bonne idée de créer un trouple par hasard, sans même le vouloir, en s'immisçant doucement mais sûrement dans l'histoire d'Arthur avec Lloyd, son amour depuis ... quoi, cinq ans ? La dynamique entre eux et fluctuante et assez nocive : Lola s'est incrustée dans une histoire d'amour à deux, fonctionnelle et vraiment belle sans réaliser les dommages qu'elle causait, toute occupée qu'elle était à apprécier être dorlotée le temps de panser ses plaies. Au début c'était simple : il y avait Lola et Arthur d'un côté, Lloyd et Arthur de l'autre. Arthur séchait ses larmes, admirait ses toiles et goûtait à ses reins et le reste du temps, offrait ses baisers à Lloyd. Avec le temps et la confusion des sentiments créées par sa présence, d'élément extérieur, Lola est devenue protagoniste à part entière : Lloyd aussi, est venu à elle. D'abord pour rendre jaloux Arthur qui le trompait avec elle tout en s'en lavant les mains (tant que cela restait entre eux, ce n'était pas une tromperie allons, tout juste un nouveau stade dans leur amitié) puis parce qu'ils se sont apprivoisés, après des années de défiance. désormais, le rapport de force est inversé : Lloyd accepte de mieux en mieux cette situation insolite et s'éprend sincèrement de Lola alors qu'Arthur, habitué à être celui vers qui tous convergent, subit de plein fouet le retour de flammes. En se montrant taciturne, bougon, il contribue à éloigner encore davantage son amour de lui, lassé de son comportement immature, illogique (après tout, n'est-il pas celui qui a franchi la ligne rouge ?) et reporte ses frustrations sur Lola, avec qui la situation devient électrique ... et leur belle amitié, friable. (warhol) La présence de Lola, bohème, profondément anti ... balai dans le fondement et hypocrisie sucrée, dans une somptueuse propriété à flanc de colline relève d'une vaste plaisanterie : on lui a légué une maison. Et pas n'importe quelle bicoque, non, une putain d'oeuvre d'art. Elle s'est marrée, au téléphone, et a réglé les détails avec une désinvolture effarante, ne comptant pas s'y rendre pour autre chose que faire estimer le bien, le vendre et filer le fric à qui de droit. Sauf qu'elle est là, à pavaner ses courbes affriolantes dans une baraque tout droit sortie de la Renaissance après y avoir ramené toute la smala. La raison ? L'affreuse famille du défunt, charmant bienfaiteur et mécène de son état. Apparemment, ces gens farouchement opposés au changement et aussi odieux que leur rang pourrait le laisser penser vivent très mal le fait que la belle propriété de Vénétie tombe aux mains roturières d'une fille de rien, pseudo artiste de surcroît. Doutant manifestement de la générosité de ce brave homme, ces nantis imaginent une liaison grotesque entre une petite arriviste manipulatrice et un vieil homme sénile mené par le bout de la queue ... ou ce qu'il en reste. Il ne faut pas plus que quelques mots susurrés aux bons interlocuteurs pour que la rumeur naisse et gonfle, aidée par le doux parfum du scandale. Et voilà comment Lola qui n'a rien demandé se retrouve au coeur d'une bataille (juridique, morale, rhétorique) avec une bande de cerbères déchaînés qui refusent de laisser quoi que ce soit à une vulgaire traînée.


dietro lo schermo.

PSEUDO/PRÉNOM — cmbyn.
PRÉSENTATION PERSONNELLE — la pression  whole sheet of gold stars (lola) 179231787
FRÉQUENCE DE CONNEXION — 4/7
AVATAR — phoebe tonkin.
COMMENT AVEZ-VOUS CONNU LE FORUM ? — je suis le projet de loin depuis le début et une petite souris m'a glissé l'adresse à l'oreille  whole sheet of gold stars (lola) 3653894899
MOT DE LA FIN — c'est beau, c'est frais, ça sent l'été et la dolce vita, j'adore.


Dernière édition par Lola Solara le Ven 13 Avr - 13:03, édité 10 fois
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MessageSujet: Re: whole sheet of gold stars (lola)   whole sheet of gold stars (lola) EmptyJeu 12 Avr - 18:39

épouse-moi.
genre, steuplé.
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MessageSujet: Re: whole sheet of gold stars (lola)   whole sheet of gold stars (lola) EmptyJeu 12 Avr - 18:46

OLALA.
Ce personnage tellement, tellement beau, rien que ce que je lis là, ça me plaît trop. I love you
(en plus j'aime trop Phoebe Tonkin et, fun fact, j'ai une copine qui s'appelle Lola et lui ressemble un peu whole sheet of gold stars (lola) 149907994 parenthèse fermée)

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MessageSujet: Re: whole sheet of gold stars (lola)   whole sheet of gold stars (lola) EmptyJeu 12 Avr - 18:56

bienvenue à toi !
ça va envoyer du lourd.
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MessageSujet: Re: whole sheet of gold stars (lola)   whole sheet of gold stars (lola) EmptyJeu 12 Avr - 19:04

ah ce giga coup de cœur là pour ce que tu as écrit. whole sheet of gold stars (lola) 1902949224
je viendrai te demander un lien pour sur !

Bienvenue I love you
(J'agis comme si j'étais validée c'est mal)
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MessageSujet: Re: whole sheet of gold stars (lola)   whole sheet of gold stars (lola) EmptyJeu 12 Avr - 19:21

non mais juste
épouse moi
s'il te plaît
j'veux un lien obligééé
j'aime tellement ce que je lis

bonne fin de rédaction, j'ai hâte de lire tout ça
et bienvenue à la maison whole sheet of gold stars (lola) 4142585011 whole sheet of gold stars (lola) 4142585011
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Lola Solara

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MessageSujet: Re: whole sheet of gold stars (lola)   whole sheet of gold stars (lola) EmptyJeu 12 Avr - 19:56

Nils Fortuijn" a écrit:
épouse-moi.
genre, steuplé.

et c'est toi qui dis ça whole sheet of gold stars (lola) 3367469895
on sait que je t'épouse quotidiennement whole sheet of gold stars (lola) 752897847


Noor Cresta a écrit:
OLALA.
Ce personnage tellement, tellement beau, rien que ce que je lis là, ça me plaît trop. I love you
(en plus j'aime trop Phoebe Tonkin et, fun fact, j'ai une copine qui s'appelle Lola et lui ressemble un peu whole sheet of gold stars (lola) 149907994 parenthèse fermée)

whole sheet of gold stars (lola) 4037471365

mais mamma mia, ce commentaire bcp trop beau, merci x l'infini whole sheet of gold stars (lola) 1664311625
(#coïncidence whole sheet of gold stars (lola) 1284965579)


Eusebio Bataglia a écrit:
bienvenue à toi !
ça va envoyer du lourd.
whole sheet of gold stars (lola) 3692764878

hopefully, sinon je te débenis direct baby whole sheet of gold stars (lola) 475390246
merci I love you


Simone Marconi a écrit:
ah ce giga coup de cœur là pour ce que tu as écrit. whole sheet of gold stars (lola) 1902949224
je viendrai te demander un lien pour sur !

Bienvenue I love you
(J'agis comme si j'étais validée c'est mal)

mais ... mais t'es l'amour ??? whole sheet of gold stars (lola) 806204277
je t'attends de pied ferme dans ma boîte mp whole sheet of gold stars (lola) 670715513
bienvenue à toi aussi alors chaton whole sheet of gold stars (lola) 149907994


Achille Penrose a écrit:
non mais juste
épouse moi
s'il te plaît
j'veux un lien obligééé
j'aime tellement ce que je lis

bonne fin de rédaction, j'ai hâte de lire tout ça
et bienvenue à la maison whole sheet of gold stars (lola) 4142585011 whole sheet of gold stars (lola) 4142585011

mais tu crois que moi j'aime pas ce que je stalke de toi ???? whole sheet of gold stars (lola) 850719294
viens on s'aime whole sheet of gold stars (lola) 2050249356 ma boîte mp t'attend avec une fébrilité mal contenue pig
on s'épouse à trois avec le flamand rose (jeu de mots digne de carambar tutafé) whole sheet of gold stars (lola) 4244990526 whole sheet of gold stars (lola) 4244990526


non mais cet accueil de malade,
ça change des bienvenue I love you
c'est magique
c'est la vie
je termine tout ça ce soir et hopefully je fais pleuvoir toute la fratrie solara sur vous en mode pire catastrophe qu'une pluie de sauterelles whole sheet of gold stars (lola) 1444415838
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Angelo Carvalo

Angelo Carvalo
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Occupation : tailleur de pierre - tenancier d'une petite chambre d'hôte, déjà occupée cependant.
Notes :

j'aimerais bien parler doucement, tout doucement, afin que tu sois obligé de venir tout près de moi, et je parlerais dans une langue qui te semblerait étrangère, ou peut-être uniquement sous forme d'images, et tu n'aurais rien à identifier, car je serais là et ça te suffirait.

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MessageSujet: Re: whole sheet of gold stars (lola)   whole sheet of gold stars (lola) EmptyJeu 12 Avr - 19:58

phoebe, ton avatar est superbe. I love you
bienvenue doucette et bonne chance pour ta fiche. whole sheet of gold stars (lola) 2982242021 whole sheet of gold stars (lola) 3981237025
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Eusebio Bataglia
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MessageSujet: Re: whole sheet of gold stars (lola)   whole sheet of gold stars (lola) EmptyJeu 12 Avr - 22:39

putain, je suis.....complètement amoureux. de ta plume, de Lola, de comment tu as minutieusement construit le personnage et su le rendre, vraiment, ta fiche est peut être très longue mais c'est un plaisir infini à lire. et je suis soufflé aussi. c'est donc avec un grand, grand honneur que je te valide.

et je veux absolument un lien. je pense qu'entre nos deux passionnés on peut faire de grandes, grandes choses. voilà.

les liens utiles :
— Une fois validé-e, tu pourras ouvrir ta fiche de liens te permettant de te créer des relations avec les habitants de Malcesine.
— Pense aussi aux Repertori, dans lequel il faudra éventuellement (selon ton personnage) te faire référencer. Les scénarios et pré-liens devront aussi y être répertoriés ! Note qu'il est possible de créer de nouveaux repertori si besoin.
— Enfin, tu peux compléter ton profil avec différents champs (occupation, humeur) et avec les liens vers ta fiche de liens et de présentation.
— Evidemment, nous t'attendons également dans le flood !
Bienvenue parmi nous whole sheet of gold stars (lola) 3260239666
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Noor Cresta
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MessageSujet: Re: whole sheet of gold stars (lola)   whole sheet of gold stars (lola) EmptyJeu 12 Avr - 22:45

Alors j'ai pas encore lu toute ta fiche mais ce que j'ai lu c'est de l'or, bravo, ton personnage est si bien construit, c'est beau, j'aime beaucoup beaucoup et j'ai hâte de finir ma lecture I love you

mais alors moi je vais faire ma féministe reloue hein mais ça me rend tellement triste de voir que des mecs parmi les artistes cités whole sheet of gold stars (lola) 731809814 (en vrai je sais que l'histoire de l'art a un gros souci avec les femmes artistes donc c'est vraiment pas contre toi que je chouine, promis promis, mais fallait que je le dise parce que ça me fait mal au cœur et c'est un truc que je bosse difficilement au quotidien donc forcément ça me touche, navrée whole sheet of gold stars (lola) 4142585011)

BREF je retourne à ma lecture, désolée fois mille de ce commentaire hs. whole sheet of gold stars (lola) 2274054588 Embarassed

edit : ah ben voilà je dois être une féminazi hystérique whole sheet of gold stars (lola) 1434315419


Dernière édition par Noor Cresta le Jeu 12 Avr - 23:06, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: whole sheet of gold stars (lola)   whole sheet of gold stars (lola) EmptyJeu 12 Avr - 22:49

moi je sens une petite inspiration à l'amie prodigieuse de ferrante, non ? whole sheet of gold stars (lola) 149907994
en tout cas - même si j'ai pas fini de tout lire, j'crois bien être tombée amoureuse.
bienvenue par ici bichette. I love you
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MessageSujet: Re: whole sheet of gold stars (lola)   whole sheet of gold stars (lola) EmptyJeu 12 Avr - 23:03

Pas non plus terminé de tout lire mais WAW. whole sheet of gold stars (lola) 806204277 Bienvenue mademoiselle, je sens que tu vas faire des étincelles en RP! whole sheet of gold stars (lola) 850719294
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MessageSujet: Re: whole sheet of gold stars (lola)   whole sheet of gold stars (lola) EmptyJeu 12 Avr - 23:19

Eusebio Bataglia a écrit:
putain, je suis.....complètement amoureux. de ta plume, de Lola, de comment tu as minutieusement construit le personnage et su le rendre, vraiment, ta fiche est peut être très longue mais c'est un plaisir infini à lire. et je suis soufflé aussi. c'est donc avec un grand, grand honneur que je te valide.

et je veux absolument un lien. je pense qu'entre nos deux passionnés on peut faire de grandes, grandes choses. voilà.

les liens utiles :
— Une fois validé-e, tu pourras ouvrir ta fiche de liens te permettant de te créer des relations avec les habitants de Malcesine.
— Pense aussi aux Repertori, dans lequel il faudra éventuellement (selon ton personnage) te faire référencer. Les scénarios et pré-liens devront aussi y être répertoriés ! Note qu'il est possible de créer de nouveaux repertori si besoin.
— Enfin, tu peux compléter ton profil avec différents champs (occupation, humeur) et avec les liens vers ta fiche de liens et de présentation.
— Evidemment, nous t'attendons également dans le flood !
Bienvenue parmi nous  whole sheet of gold stars (lola) 3260239666

alors là je suis en pls absolue, je crois que c'est la plus gentille validation de toute ma vie rpgique  whole sheet of gold stars (lola) 1664311625 merci mille fois, j'ai pas les mots, mais compte sur moi pour venir te harceler asap pour un lien  whole sheet of gold stars (lola) 850719294  whole sheet of gold stars (lola) 3367469895

Noor Cresta a écrit:
Alors j'ai pas encore lu toute ta fiche mais ce que j'ai lu c'est de l'or, bravo, ton personnage est si bien construit, c'est beau, j'aime beaucoup beaucoup et j'ai hâte de finir ma lecture I love you

mais alors moi je vais faire ma féministe reloue hein mais ça me rend tellement triste de voir que des mecs parmi les artistes cités whole sheet of gold stars (lola) 731809814 (en vrai je sais que l'histoire de l'art a un gros souci avec les femmes artistes donc c'est vraiment pas contre toi que je chouine, promis promis, mais fallait que je le dise parce que ça me fait mal au cœur et c'est un truc que je bosse difficilement au quotidien donc forcément ça me touche, navrée whole sheet of gold stars (lola) 4142585011)

BREF je retourne à ma lecture, désolée fois mille de ce commentaire hs. whole sheet of gold stars (lola) 2274054588 Embarassed

merci de tes compliments, c'est beaucoup trop  silent

et t'es pas reloue, t'as raison de le penser et encore plus de le dire I love you, c'est moi qui ne sais plus où me mettre parce que clairement, j'ai tapé liste peintres dans google pour changer des chiffres et j'ai c/c par flemme (et effectivement y a 0 femme dans la liste google et c'est révoltant) alors qu'à un doigt de moi j'ai justement ce bouquin whole sheet of gold stars (lola) 1765642423 et que ce n'est que l'un d'une longue lignée que j'ai lus  whole sheet of gold stars (lola) 1434315419  ... #honte #opprobre

Spoiler:

bref merci de ta vigilance  whole sheet of gold stars (lola) 3981237025, je vais me terrer dans un trou et modifier ça dans ma fiche de liens  whole sheet of gold stars (lola) 2266819236


Carmela Sarratore a écrit:
moi je sens une petite inspiration à l'amie prodigieuse de ferrante, non ?  whole sheet of gold stars (lola) 149907994
en tout cas - même si j'ai pas fini de tout lire, j'crois bien être tombée amoureuse.
bienvenue par ici bichette.  I love you

alors non, sauf pour les noms de famille par pure flemme une fois encore  whole sheet of gold stars (lola) 1284965579 (décidément, j'ai honte  whole sheet of gold stars (lola) 2274054588) mais je vois que je ne suis pas la seule, *winkwink* ça me rassure  whole sheet of gold stars (lola) 4250122999
en tout cas full merci de tes compliments, abf est un peu ma déesse alors j'ai hâte de dévorer ta fiche  whole sheet of gold stars (lola) 1664311625


Paola Valentini a écrit:
Pas non plus terminé de tout lire mais WAW. whole sheet of gold stars (lola) 806204277 Bienvenue mademoiselle, je sens que tu vas faire des étincelles en RP! whole sheet of gold stars (lola) 850719294

merci chaton whole sheet of gold stars (lola) 1068910676 whole sheet of gold stars (lola) 1068910676
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Occupation : vacancière, oisive, ou tout autre mot qui veut dire qu'elle ne fait rien de son temps, sinon tourner en rond, ennuyant les autres, et s'ennuyant elle-même au passage.
Notes : whole sheet of gold stars (lola) 0ab1a3a4e845c31b022708615a967450

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MessageSujet: Re: whole sheet of gold stars (lola)   whole sheet of gold stars (lola) EmptyJeu 12 Avr - 23:29

Chouette, je suis contente que ma remarque ait été pertinente, dans ce cas whole sheet of gold stars (lola) 3653894899
Pas de honte à avoir en tous cas, ça arrive, et on peut difficilement s'y soustraire malheureusement silent ou en tous cas ça demande un effort assez -trop- conséquent donc clairement, personne ne t'en voudra, mais c'est toujours cool de le signaler!
(oh et j'avais justement repéré ce bouquin, ton avis m'intéresse du coup! whole sheet of gold stars (lola) 149907994)
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MessageSujet: Re: whole sheet of gold stars (lola)   whole sheet of gold stars (lola) EmptyVen 13 Avr - 0:54

@Noor Cresta je te fais un petit mp demain concernant le livre, je tombe littéralement de sommeil mais je m'en occupe asap I love you I love you
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MessageSujet: Re: whole sheet of gold stars (lola)   whole sheet of gold stars (lola) EmptyVen 13 Avr - 1:05

OMFG !!! Cette fiche de fou... cette écriture à en laisser la mâchoire tomber. Cette histoire qui pince le cœur et donne des frissons. C'est un personnage torturé, blessé mais plein d'amour aussi. Ce qui la guide est la passion et l'Art omniprésent dans sa vie. C'est super touchant et bouleversant cette "synesthésie" que tu évoques.... puis j'adooooore la référence aux peintres évidemment.

Pfff cette fiche laisse sans voix et me fait ressentir une forte médiocrité à côté. haha. Mais au moins j'ai eu le bonheur de me laisser entrainer par la narration...  je te souhaite un grand bienvenue ici avec un personnage haut en couleur. Qui apporte sa pâte sans aucun doute à Malcesine.

:)

EDIT : et j'arrive après ta validation, la nullos. Désolée. Encore bienvenue !
@Lola Solara
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MessageSujet: Re: whole sheet of gold stars (lola)   whole sheet of gold stars (lola) EmptyVen 13 Avr - 13:43

Citation :
MOOD BOARD — merci mon binôme d'amour.
tout le plaisir est pour moi t'sais t'sais whole sheet of gold stars (lola) 3692764878
ta fiche bordelou

tu own the game
sans mentir, si mon admiration de ton ramage se rapporte à ma connaissance des fables de la fontaine, tu es le phénix des hôtes de ces bois

c'est tout pour moi merci

et @Gianni Maffeo t'en fais pas, on se sent tous nazes à côté, c'est une loi de la physique Laughing
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MessageSujet: Re: whole sheet of gold stars (lola)   whole sheet of gold stars (lola) EmptyVen 13 Avr - 13:53

Gianni Maffeo a écrit:
OMFG !!! Cette fiche de fou... cette écriture à en laisser la mâchoire tomber. Cette histoire qui pince le cœur et donne des frissons. C'est un personnage torturé, blessé mais plein d'amour aussi. Ce qui la guide est la passion et l'Art omniprésent dans sa vie. C'est super touchant et bouleversant cette "synesthésie" que tu évoques.... puis j'adooooore la référence aux peintres évidemment.

Pfff cette fiche laisse sans voix et me fait ressentir une forte médiocrité à côté. haha. Mais au moins j'ai eu le bonheur de me laisser entrainer par la narration...  je te souhaite un grand bienvenue ici avec un personnage haut en couleur. Qui apporte sa pâte sans aucun doute à Malcesine.

:)

EDIT : et j'arrive après ta validation, la nullos. Désolée. Encore bienvenue !
@Lola Solara

non mais je sais clairement pas où me mettre, y a beaucoup trop de bienveillance ici jpp. whole sheet of gold stars (lola) 670715513 whole sheet of gold stars (lola) 670715513
merci x mille mais c'est tellement pas mérité whole sheet of gold stars (lola) 1284965579
je vais courir lire ta fiche de ce pas I love you


Nils Fortuijn a écrit:
Citation :
MOOD BOARD — merci mon binôme d'amour.
tout le plaisir est pour moi t'sais t'sais whole sheet of gold stars (lola) 3692764878
ta fiche bordelou

tu own the game
sans mentir, si mon admiration de ton ramage se rapporte à ma connaissance des fables de la fontaine, tu es le phénix des hôtes de ces bois

c'est tout pour moi merci

et @Gianni Maffeo t'en fais pas, on se sent tous nazes à côté, c'est une loi de la physique  Laughing

mais sale folle, t'as déjà vu mon ajout de moodboard ??? whole sheet of gold stars (lola) 3367469895 whole sheet of gold stars (lola) 850719294
et arrête de dire des conneries, tu sais combien je me sens toute petite face à tes posts, clairement minable et pleine de pression à suer à grosses gouttes sur mon clavier (enfin, métaphoriquement plz) whole sheet of gold stars (lola) 1674176518
trop hâte de découvrir ton petit bb chat, j'ai planté mon tipi dans ta fiche il s'annonce whole sheet of gold stars (lola) 1664311625
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